Un accord de paix pour adoucir les PRIX et les ESPRITS !

MARCHÉS INTERNATIONAUX 

Les marchés internationaux évoluent en hausse mercredi, portés par l’anticipation croissante d’une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine en décembre et par les espoirs de progrès diplomatiques autour de l’Ukraine. À Wall Street, le Nasdaq gagnait 0,72%, le S&P 500 0,53% et le Dow Jones 0,47%. En Europe, Paris (+0,68%), Francfort (+0,74%), Milan (+0,81%) et Londres (+0,82%) affichaient des gains, soutenus par des indicateurs américains jugés suffisamment faibles pour justifier un assouplissement monétaire. Les marchés restent toutefois attentifs à la volatilité et aux discussions de paix, qui influencent directement les prix de l’énergie. 

MARCHÉ SUISSE 

À Zurich, la Bourse progressait de 0,34%, le SMI s’établissant à 12’823 points. Les valeurs phares évoluaient globalement dans le vert, avec VAT Group (+2,9%), Alcon (+1,7%) et UBS (+1,5%) en tête. Straumann (-2,8%) reculait après des objectifs de croissance jugés décevants. Adecco plongeait de près de 9% à 22,48 francs, malgré la confirmation de sa politique de dividendes et d’objectifs financiers à horizon 2027. Le groupe mise sur la réduction de sa dette et sur l’essor de l’intelligence artificielle : sa plateforme numérique génère déjà plus de dix milliards d’euros de revenus et devrait représenter plus de la moitié de son chiffre d’affaires d’ici 2026. Ces annonces n’ont toutefois pas suffi à rassurer les investisseurs, certains analystes pointant le risque que l’automatisation fragilise une partie des emplois proposés. 

MATIÈRES PREMIÈRES 

Sur le front énergétique, le pétrole et le gaz européen reculent, influencés par les discussions autour d’un possible accord de paix en Ukraine et par des conditions météorologiques plus clémentes qui réduisent la demande. L’augmentation des importations de gaz naturel liquéfié contribue également à détendre les prix. Ces évolutions rappellent la forte sensibilité des marchés de l’énergie aux facteurs géo-politiques et climatiques, alors que les investisseurs surveillent de près l’équilibre entre offre et demande.