Création d'emplois

MARCHÉS INTERNATIONAUX 
Vendredi après-midi, les marchés mondiaux étaient partagés, affectés par des résultats économiques en demi-teinte. Aux États-Unis, la création d'emplois en février a été inférieure aux attentes, avec 151 000 nouveaux postes, signalant un ralentissement de la croissance économique. Le taux de chômage a légèrement augmenté, atteignant 4,1%. Ces données ont eu un impact sur les indices boursiers, avec Wall Street en légère baisse, notamment le Dow Jones et le Nasdaq au moment de la clôture en suisse. En Europe, la situation était similaire, avec des pertes à Paris et Francfort en raison de la baisse des commandes industrielles. L'incertitude liée aux droits de douane américains et les tensions commerciales continuent d'influencer la confiance des investisseurs, malgré une pause annoncée pour les produits mexicains et canadiens. 

MARCHÉ HELVÉTIQUE 
À la Bourse suisse, l'indice SMI a retrouvé un léger regain de vigueur après des débuts difficiles, progressant de 0,36% à 13'076,68 points. Les sociétés suisses ont connu des performances contrastées : Lindt&Sprüngli a enregistré une belle hausse, soutenue par des relèvements d'objectifs de cours, tandis que les horlogers Richemont et Swatch ont souffert de la perspective d'une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. De son côté, Roche a annoncé l’ouverture d’un centre d’innovation, tandis que d'autres grandes entreprises comme Nestlé et Novartis ont soutenu l'indice. Le marché élargi a vu des titres comme Flughafen Zurich et SFS chuter, à cause de perspectives moins favorables. 

DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES 
Le marché des matières premières a montré des signes contrastés. Le pétrole a repris des couleurs, avec une hausse pour le WTI, soutenue par des tensions géopolitiques, notamment les sanctions contre l'Iran. Le bitcoin, quant à lui, a baissé de suite à l'annonce d'une "réserve stratégique" d'actifs numériques par les États-Unis, décevant les investisseurs. Du côté des devises, le dollar a reculé face à l'euro, atteignant son plus bas niveau depuis novembre dernier, les investisseurs étant préoccupés par les incertitudes économiques et commerciales.

Nicolas Tercier
Gestion de patrimoine
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